28.7.11

Spleen Nocturne

La profonde route de l'ennui
Transcendant l'homme dans l'oubli
Celui de lui même, plus jamais il ne s'aime
Traîne son esprit dans mille contrées
Toutes sans rapport aux sens éloignés

Métaphysique de son existence
Qu'il vit comme une pénitence



La mort de ne l’effraie plus
Aujourd'hui il sait
Qu'elle ne sera jamais vaincue
Alors il chemine sans cheminée
Fulmine malignement sur le pavé

Une clope au bec, les poches à secs
Jouant à chat pour tenter de l’éviter

La nuit

Ai je mérité cette âme
Comme je hais cette femme
Dont la vague me possédant
Me fait chialer de toute mes dents

Il reste tant de temps Monsieur
Pour la liberté aux cieux
Coupable,condamné, le sursis est finit
Pour l'éternité, d'en bas jusqu'ici


Écrit avec hâte à l'encre de rate

Je raye le papier, de mes nuits, il est roi
Entre les substances et le broyage du «moi»

Vague à l’âme

Je veux que tu noies ma peine
A coups de pelles si tu préfères
Même un marteau ferait l'affaire
Désosses à la lame mon corps
Jettes le par dessus bord



Pour que la vague sur l'âme

Se broie et se noie 
Qu'adviennent enfin mes choix



Au dedans

J'arrive aux frontières de la solitude
J'ai ouvert l'arrivée de turpitude
C'est une tempête de l'âme
Hargneuse comme la pire des femmes


Au bout c'est pas la joie
Toi et ton gros cœur gras
Se tiendront par la main
Devant le jugement de demain
Poète en herbe au sens figuré
J’écris ces mots en eaux apaisées
Tentative de transcendance future
Ne faire qu'un avec l’écriture
Et sur les chemins barrés de barbelés
S'étale la barbarie de mon être répugné
Qui endure les souffrances en mouvances
De ma conscience et de sa consistance
Immatérielle est elle
s’étalant au pluriel

Sur des kilomètres 
Étreint d'entrain galopant
Des sables qui m'attirent en dedans.